Même si je ne suis pas un fanatique de football auquel je préfère le rugby, et aussi l’escrime et le judo, que j’ai longtemps pratiqués dans ma jeunesse, j’ai tenu à voir hier au soir la rencontre France-Maroc, admirant notamment la superbe célérité des joueurs des deux équipes et me réjouissant bien sûr sans aucun chauvinisme de la victoire de l’équipe française.
Mais j’ai regardé aussi très attentivement ce qui était retransmis des tribunes et surtout de la foule des supporteurs marocains (environ 45 000) dix fois plus nombreux que ceux des Français (environ 4500).
Evidemment pour faire le déplacement de Rabat à Doha il fallait sans doute pouvoir se le payer et à l’évidence les tribunes remplies des acclamateurs des « lions de l’Atlas » n’étaient pas majoritairement celles du petit peuple marocain.
Ainsi dans les premiers rangs, les jeunes femmes qui ne dissimulaient pas leur fébrilité et même leur angoisse dans l’espérance vaine de buts marqués par leurs « lions », n’étaient pas voilées, même si certaines, visiblement, imploraient pour eux l’assistance d’Allah.
La coloration islamique des tribunes était certes marquée mais ce n’était tout de même pas selon les formes de l’Afghanistan sunnite ou de l’Iran chiite.
La monarchie marocaine dont le roi se targue d’être un des (innombrables) descendants du « prophète » a jusqu’ici été un rempart contre l’intégrisme islamiste.
Notons que, après la victoire, les nombreux résidents français au Maroc n’ont néanmoins pas déferlé dans les avenues du pays pour la célébrer à grands renforts de klaxons.
En revanche, en France, sur les Champs-Elysées et dans certaines grandes villes, des centaines de faux supporteurs mais véritables « conquérants-casseurs » arabo-islamistes issus de différentes immigrations en provenance des pays musulmans se sont rués selon des formes de « rezzous » motorisés non sans que, quelquefois, ils prennent le tour d’arrogantes et provocatrices incivilités.
Phénomène néanmoins demeuré marginal eu égard aux comportements majoritairement pacifiques des enthousiastes des deux équipes.
Mais voici qu’aujourd’hui, les médias « darmanisés » s’étendent sur les interpellations ça et là de quelques dizaines d’individus appartenant à « l’ultra-droite » (sic) et dont certains auraient été détenteurs d’instruments pouvant servir « d’armes blanches » (resic).
Ceci pue la manipulation médiatico-barbouzarde.
On apprendra bientôt que tout ce petit monde de porteurs de canifs ou de journaux pliés a été relâché. Il pourra sans doute resservir.
En revanche, ceux qui ne sont pas près de resservir, ce sont les députés et assistants du Parlement Européen qui ont été grassement soudoyés par les agents d’influence du Qatar pour raconter combien ce pays est attentif au respect des droits des travailleurs migrants.
Observons que, sur ce coup, pour une fois, les services de surveillance du Parlement et la police belge ont bien fait leur travail.
Bernard Antony