Cette extraordinaire guerre que nous menons : sans dire quel est l’ennemi !

Vive le Haut Karabah arménien !

À propos de Turquie, cette espèce de bachi-bouzouk d’Erdogan qui veut se faire calife, a annoncé son soutien à l’Azerbaïdjan qui tente de reconquérir avec des forces largement supérieures le territoire du Haut Karabah.

Celui-ci fut jadis ignominieusement rattaché à ce pays musulman bien qu’entièrement peuplé d’Arméniens ne voulant plus supporter la dhimmitude imposée par les Azéris.

Il va de soi que notre sympathie va aux courageux Arméniens du Haut Karabah.

Dans un excellent article de Reconquête, Louis Chagnon développe avec beaucoup d’esprit l’observation selon laquelle nos dirigeants politiques désignent le moyen utilisé par l’ennemi pour ne pas avoir à transgresser le politiquement correct imposant, coûte que coûte, de ne pas utiliser le mot d’Islam.  

Alors, on nous dit que l’on fait la guerre au… « terrorisme ». comme si le « terrorisme » était un pays ennemi, un envahisseur de peuples européens et autres comme jadis l’URSS ou l’Allemagne nazie. Or, le terrorisme n’est pas autre chose qu’un moyen utilisé par une multitude de causes idéologico-religieuses, idéologiques ou nationales.  On nous dira bientôt que l’on fait la guerre à la kalachnikov ou à l’explosif, aux virus, ou aux rayons.

Un peu de progrès tout de même : certains se risquent enfin à observer que l’ennemi, c’est l’islam « salafiste » ou encore « wahhabite » (c’est la même chose, le second n’étant qu’une variante du salafisme développée par le maître idéologique de l’Arabie Saoudite, Ibn Wahhad).

Et comme cet islam-là, ou ses mouvements apparentés ou semblables, c’est largement plus de la moitié de l’islam arabe ou indien, on voit bien que bien au-delà de « l’État islamique », c’est l’islam intégral sinon dans tous ses états mais dans bien de ses États qu’il faut considérer comme l’ennemi.

L’ennemi, ce n’est pas le char d’assaut, c’est la charia !

Bernard Antony

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