Chrétienté Solidarité maintient aussi le souvenir des martyrs d’hier en leur rendant hommage dans le site de Tabrieh

Tabrieh est a la fois une association et une paroisse, la paroisse Saint Etienne du nom du 1er Martyr de l’Église catholique.

C’est aujourd’hui également le Sanctuaire des martyrs de la résistance chrétienne libanaise.  
L’église Saint Etienne fut bâtie dans le rocher en 2005 par les survivants des commandos kataeb (maghawirs) pour honorer la mémoire et prier pour l’âme de leurs camarades tués au combat pour la défense du Liban durant la guerre. 
Elle se trouve sur des terres de l’église maronite qui servaient dès le début des années 70 comme camp d’entrainement pour les futurs commandos kataeb mais aussi pour les militants et étudiants kataeb confrontés chaque jour davantage à la violence des réfugiés palestiniens déjà organisés en milices.

Le site a pris très rapidement une grande ampleur et s’est converti en sanctuaire de l’ensemble de la résistance, honorant tant les martyrs des résistants aux agressions musulmanes du 19ème siècle menées par les égyptiens, les ottomans , les druzes du Liban, puis les martyrs de la guerre de 1958 menée par l’Egypte et la Syrie au nom du nationalisme arabe, et enfin les martyrs de la guerre de 75. Autour de l’autel de la grande esplanade circulaire qui est adossée a l’église, les armes de chaque régiment kataeb et plus tard des « forces libanaises » sont représentées devant un cèdre et un évangile de pierre où sont gravés les noms de ceux qui sont tombés au combat.

Sur la colline qui s’élève doucement au dessus de cette esplanade, des cèdres sont plantés chaque année avec également un évangile de pierre portant le nom des volontaires des permanences du parti de tous les villages du Liban, non membres des forces régulières mais aussi tombés au combat. 

Les volontaires français du Liban ont été honorés par l’association Tabrieh-Saint Etienne en août 2014. Ils y ont donc leur cèdre et bientôt leur évangile de pierre avec les noms de Dominique Borella, Stéphane Zanetacci et Richard Kimble.

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