On ne combat pas l’islam jihadiste et l’islamisme turc avec Charlie !
Par l’assassinat dans la cathédrale de Nice de trois de nos compatriotes chrétiens, deux femmes dont une décapitée et un homme, dont nous ne connaissons pas l’identité, l’islam jihadiste a encore frappé atrocement dans cette ville.
C’est un nouvel acte abominable de la guerre de civilisation qu’il mène contre notre pays, motivée par la haine enchevêtrée de l’identité chrétienne de la France et de la République laïque de la liberté du blasphème.
Le christianisme, si souvent visé par Charlie Hebdo d’une manière bien pire encore que l’islam, n’est évidemment pas responsable des caricatures successives qui suscitent l’hystérie d’une grande partie du monde musulman. Mais du Nigéria au Pakistan c’est encore une fois toute une énorme exaspération rageuse qui, à partir de l’assimilation de la France à Charlie, enfle contre les chrétiens. Et particulièrement aujourd’hui dans l’islam Turc.
Depuis des années à Chrétienté-Solidarité nous avons, les premiers, dénoncé la politique du « grand retour ottoman » menée par le fanatique frère musulman Erdogan, chef du gouvernement turc. Celui-ci s’occupe aujourd’hui activement de soutenir l’Azerbaïdjan dans sa guerre contre l’Arménie. Il est un détestable personnage avec lequel madame Merkel et monsieur Macron entretenaient les meilleurs rapports. Au moment même où il soutenait l’expansion de l’État islamique.
Mais ce dernier étant toujours à la tête de son pays , est-il nécessaire que le gouvernement français défende contre lui la moquerie graveleuse de Charlie-Hebdo ?
Énorme imbécilité avec pour seul effet de ressouder une partie des Turcs autour de leur triste mais habile chef de l’État.
Il y aurait d’autres moyens plus efficaces de le combattre que de solidariser la France avec un périodique peu ragoutant.
La France a vraiment besoin aujourd’hui d’autre chose que d’un conflit avec la Turquie de la charia surexcitée par les obscènes productions des charlots de Charlie.
Bernard Antony, président de Chrétienté-Solidarité, président de l’Agrif.