Il y a des écrits qui ne vieillissent pas. L’énorme production éditoriale de ceux qui s’inscrivent dans les modes se démodent.
À lire ou relire les articles de Dom Gérard signés Benedictus, c’est-à-dire ses lettres et méditations sur « l’actualité liturgique intemporelle » publiées dans la revue Itinéraires de 1976 à 1985, on mesure combien ils prennent place désormais dans la grande continuité des plus grands écrits spirituels où se rejoignent l’éclat du beau et la splendeur du vrai.
Nous pensons ici aux lettres et sermons d’une toujours incomparable clarté d’un saint Bernard. Dom Gérard, moine bénédictin, ascète, mystique, bâtisseur, enfant chéri du Bon Dieu, était aussi avec une infinie délicatesse un artiste, nourri des plus émouvantes poésies qu’il savait aller cueillir comme les plus belles fleurs dans les appels poignants à la Vierge Marie des pauvres Villon et Verlaine, dans « la fraîcheur inouïe » d’une Marie Noël et bien sûr dans son cher Péguy. Il en composait de merveilleux bouquets.
C’est tout cela que l’on retrouve dans ce recueil, un de ceux qu’il faut garder à portée de lecture lorsque trop de noirceur dégouline des médias et qu’alors il est temps de se replacer dans la lumière de Marie.
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