Voici la dernière publication du cercle d’Écrits Caucasiens de Hratch Bedrossian qui poursuit avec raison et pour son honneur, la réédition des grands textes afférent à ce que l’on désigne comme le génocide arménien mais qui fut plus globalement le génocide des chrétiens dans l’espace ottoman.

Les auteurs de ce livre montrent comment la diplomatie du régime kémaliste, continuateur de celui des Jeunes-Turcs, est arrivée le 24 juillet 1923, après d’âpres négociations, à faire accepter ses conditions aux puissances victorieuses de l’Entente qui commirent, entre autres, le crime de ne point restituer Constantinople à la Grèce. Ce livre prend place dans l’action culturelle et de justice historique par laquelle on en viendra enfin à rappeler qu’il n’y eut pas au XXe siècle qu’un seul génocide. Celui des chrétiens de Turquie dépassa dans son efficacité exterminatrice et dans ses horreurs indicibles tout ce que l’on peut imaginer.