Après son excellent essai La France peut disparaître, 50 ans de domination de l‘idéologie soixante-huitarde, Jean-Luc Tari vient de publier aux éditions Godefroy de Bouillon L‘Homme blanc déshumanisé. L’homme occidental injustement rabaissé est pour lui une séquelle de la Seconde Guerre mondiale. Adolf Hitler était un homme blanc et par conséquent tous les Blancs devraient être frappés du sceau de l’infamie. Cette « fachophobie » est la cause d’une haine de soi en Occident. Pour expier des péchés imaginaires, il conviendrait de s’agenouiller devant les immigrés, les femmes et les homosexuels. Ceux qui restent debout sont traités de racistes, de sexistes, d’homophobes, de xénophobes ou d’islamophobes. L’Homme blanc est sommé de se repentir par de prétendus progressistes ayant usurpé la fonction ecclésiastique. Une idolâtrie envers des minorités labellisées par une idéologie importée des États-Unis s’est généralisée. La stigmatisation de l’Autre est prohibée. Dans cette société déboussolée, des politiciens manipulateurs culpabilisent les Blancs. Ils devraient voter à gauche pour obtenir une rédemption.
La « fachophobie » impose aussi l’ouverture des frontières, la non-discrimination et même l’invention d’un bouc émissaire. Les Blancs sont dépossédés de leur passé comme le prouve la controverse absurde sur les racines chrétiennes de l’Europe. Ils devraient être déracinés pour mieux accueillir la diversité. Mais le pire est qu’Adolf Hitler a été élu démocratiquement. Ainsi l’Occidental est délégitimé pour choisir ses dirigeants. La construction européenne est une machination pour détruire la démocratie et la remplacer par une oligarchie décadente. Les valeurs de la République française sont foulées aux pieds tandis que l’Homme blanc sombre dans la déshérence et le désarroi. Dans cet essai de 140 pages, Jean-Luc Tari décortique tous les mécanismes de la bien-pensance pour imposer l’uniformisation des êtres humains.
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