« Génocide arménien » : c’est l’expression dans laquelle se resserrent, autour de l’évocation du sort du peuple quantitativement le plus massacré dans le premier quart du XXe siècle, les tragédies des exterminations qui ont visé jusqu’à nos jours, phase finale, à l’anéantissement de tous les chrétiens habitant dans les actuels pays de Turquie, d’Irak et de Syrie.
Le génocide dit arménien a été en effet, après les massacres du XIXe siècle, celui d’une continuité d’éradication aussi des Assyro-chaldéens et des Grecs du Pont et d’Asie Mineure. Le 24 avril 1915, date de la déportation vers la mort des élites arméniennes sur décision du gouvernement des Jeunes Turcs marque, certes, le début du grand génocide des années 1915-1916, mais parachevé après 1918 par Mustafa Kemal sur le territoire de l’actuelle Turquie et continué ensuite jusqu’à nos jours en Syrie et en Irak.
Bernard Antony, à travers les témoignages, en évoque les indicibles abominations dans toute l’étendue du mystère du mal. Il en rappelle, dans le refus des occultations révisionnistes ou négationnistes, les responsabilités convergentes du fanatisme islamique et des Jeunes Turcs, à la croisée de la franc-maçonnerie, des influences donmeh et du jacobinisme français.
Anton Mikoyan
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