Dans un second ouvrage, Molière sans masque, Jacques Lorcey compile les critiques sur Molière depuis le début du XVIIIe siècle jusqu’à nos jours, dans un effort de recension qui parachève de façon très précise et argumentée l’impressionnant travail de l’auteur. Ne ratez pas « Le rire de Molière », dernier essai de ce livre, qui se conclut ainsi : « On écoute mieux le théâtre de Molière si l’on admet qu’il est comique parce qu’il vise le bonheur au-delà du malheur. Il convient pour cela de prendre au sérieux la farce. (…) La farce qui nous emmène dans l’étrange, où nous rions d’allégresse, et un peu d’émerveillement aussi, devant des scénarios où l’on triomphe régulièrement d’une sorte de mal profond et stylisé, sur la violence et sur la mort. » (M.   Edwards)

Anne Cognac