Mère de famille nombreuse, juriste de formation, soucieuse pour les enfants, les siens et les autres, de leur transmettre des points de repère de notre identité nationale, le savoir de nos racines chrétiennes et de ce que fut en ses époques la chrétienté d’antan, Aude Pilorgé écrit de beaux romans.

Il ne s’agit pas pour elle de faire œuvre de nostalgie mais d’évoquer comment coula la sève de nos racines françaises et chrétiennes, en une époque qui, n’en déplaise aux imbéciles de l’orgueil de la modernité, n’était pas obscurantiste. Pas plus que la nôtre pour le moins.

Le roman de Guilhem fait suite à un premier livre : De soie, d’or et de sang, nous transportant dans le bouillonnement des ardeurs de ce que l’on désigne à tort par le concept fourre-tout de moyen-âge (c’est-à-dire près d’un millénaire !). Nous sommes ici dans ce que l’on pourrait désigner justement comme l’époque des croisades et grands pèlerinages.

Grâce à Aude Pilorgé, nous allons nous élancer avec Guilhem sur les longs chemins riches d’aventures de l’amour et de la guerre et non sans embuscades.