André Charlier 1895-1971 – Mémorial pour le cinquantenaire de sa mort

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André Charlier 1895-1971 – Mémorial pour le cinquantenaire de sa mort

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C’est bien à ce jour l’ouvrage le plus bref – à peine 56 pages – que nous ayons tenu à recommander depuis des années d’existence de cette page de Reconquête.

Pour la simple raison que la densité et la qualité des articles profonds et lumineux ici choisis par les moines du Barroux est inversement proportionnelle à leur nombre.

C’est la grande figure d’André Charlier qui est évoquée dans ce Mémorial dressé pour le cinquantenaire de sa mort avec des pages choisies, extraites pour la plupart de brochures d’hommage publiées après sa mort « pour celui qui fut pour leurs auteurs un frère, un ami, un maître ou un père spirituel ».

Cette plaquette rejoindra le rayon « Charlier » pour les plus anciens qui ont la chance de posséder les numéros spéciaux de la revue Itinéraires consacrée après leur rappel à Dieu aux deux frères André et Henri par Jean Madiran ; ou encore la collection de « Racines », les dix magnifiques cahiers semestriels jadis édités par leur élève et continuateur artistique, l’admirable Albert Gérard, fondateur de l’Atelier de la Sainte Espérance qu’illustra superbement notre chère Clotilde Devillers.

Ces derniers ont rejoint au ciel les Charlier et Dom Gérard tandis que leur œuvre rayonne sur la terre.

Dans ce précieux mémorial le lecteur cheminera des deux courts articles dûment choisis pour aller au cœur de la pensée d’André Charlier.

Le premier, sous le titre de « gratuité » débute ainsi : « Notre monde se meurt parce que la gratuité n’y est plus possible… La gratuité n’est que l’expression de l’Amour. Il faudrait que l’homme réapprît que les choses qui sont faites gratuitement sont celles-là seules qui ont une signification qui dépasse le misérable intérêt temporel ; ce sont ces choses seules dont le compte sera tenu dans les registres éternels. »

Henri

De l’article consacré à André Charlier par son frère Henri Charlier, cette réflexion sur la véracité de ce que craignait Péguy : la persistance de ceux qu’il appelait les vieilles hontes qui ont gardé le pouvoir et l’enseignement. Et ils ont été remplacés par des pareils… Nous voyons la suite : « l’Université en décomposition a décomposé l’Église et livré notre peuple aux barbares. » Rien n’est hélas venu depuis modifier cette tragique évolution. Parmi les autres articles de ce bouquet signés aussi du père de Chivré, de Jean Madiran, d’Antoine de Lévis Mirepoix, nous cueillerons simplement pour cette recension ces deux phrases dans celui de Gustave Thibon : « Comme d’autres sont en proie au besoin de prendre, André Charlier était possédé par le besoin de donner. Et non seulement ce qui concerne la nourriture de l’esprit et la formation du caractère, mais par-dessus tout l’ouverture au mystère et au divin. Une espèce de tendresse sacrée émanait de lui : celle de l’âme pour les âmes, qui suivant le mot juste du poète “rend Dieu respirable aux hommes” ».

Dom Gérard

Enfin, certains liront, non sans émotion l’article de Dom Gérard, « André Charlier, écrivain français » rappelant que « l’aventure humaine de ce dernier avait commencé au début de la guerre de 1914 au cours de laquelle il est deux fois blessé ».

La deuxième, ce fut très grièvement et Dom Gérard écrit : « vingt ans après il boucle son ceinturon et repart comme Capitaine d’infanterie ».

André Charlier marchera à la tête de sa compagnie depuis la Mayenne jusqu’en Gironde, très exactement jusqu’au village de Saint-Macaire où il va être démobilisé.

Et puis ce sera, dans les années de guerre, l’épanouissement de sa vocation de professeur et de directeur d’école. Dom Gérard écrit : «  Ce prestigieux professeur de littérature française servi par une mémoire et une diction étonnantes faisait ses cours comme un apostolat de l’esprit… »

Envers le jeune Gérard Calvet, cet apostolat ne fut pas sans fruit !

 

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