Préface d’Yves Meaudre
Ce livre de petit format (10-16) de 166 pages seulement, se lit d’une seule traite. Parce que c’est une merveille de réplique, de deux femmes pétillantes d’esprit, à la pesante idéologie féminocratique qui prétend libérer leurs semblables.
Il s’agit bien sûr, selon de vieux délires dont déjà se moquait superbement Aristophane dans L’Assemblée des femmes (Athènes, 392 av. J.-C.), de la libérer… d’elle-même, de sa nature, de sa réalité, de ses aspirations, de sa vocation spécifique de mère et d’épouse pour la « réduire à un rôle d’agent de production ». On a envie de tout citer de ces pages dont on peut dire comme dans Cyrano qu’à la fin de chaque envoi, elles touchent.
Et que dire de la préface d’Yves Meaudre sinon qu’il faut être un parfait barbare pour ne pas en être profondément ému.
Alors lisez vite ce petit livre et vous aurez, comme moi, à cœur de le faire lire.
Bernard Antony.
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