Cet ouvrage est préfacé avec délicatesse par le père Michel de l’abbaye Sainte-Marie de Lagrasse. J’en extrais les lignes suivantes : Le récit de la « liturgie maçonnique » devrait nous faire réfléchir sur la pauvreté de nos propres liturgies. Le symbolisme est un langage universel. La liturgie maçonnique est exigeante, compliquée. Quel prêtre oserait imposer de tels rites aux chrétiens ? Le symbolisme maçonnique enferme l’homme sur lui-même, la liturgie chrétienne l’ouvre sur Dieu.
Ce livre est le récit du parcours de son auteur au sein de la franc-maçonnerie. Sous-titré « Parcours d’un franc-maçon en crise de spiritualité » il aurait pu être plutôt titré « Pourquoi j’ai claqué la porte du temple ».
Car Serge Abad-Gallardo nous livre ici un témoignage sur ce que l’on pourrait désigner au mieux comme l’impasse maçonnique et plutôt comme l’erreur ou encore la perversion maçonnique qu’il a peu à peu découverte avant de quitter finalement sa loge du Droit humain, émanation du Grand Orient. Et il a trouvé ouverte la porte de l’Église catholique.
On ne trouve dans son récit aucune acrimonie, aucun règlement de compte contre les personnes qu’il a pu côtoyer au sein des ateliers, même si c’est un constat des tristes dérives et connivences affairistes de certains qui fut l’élément déclencheur de sa rupture. Car son livre est surtout l’expression de son amitié pour ceux qui cherchent la Vérité.
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