L’effroyable vérité. Communisme, un siècle de tragédies et de complicité

Auteur : Bruno Riondel

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L’effroyable vérité. Communisme, un siècle de tragédies et de complicité

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Depuis la Révolution d’Octobre, quantité d’ouvrages sur le communisme ont été publiés. Il y a eu les géants de cette histoire et d’abord en Russie, pays le premier frappé par la peste rouge : Soljenitsyne au plus haut, mais aussi les livres de son ami Chafarevitch, de Boukovsky, de tant d’autres…

Mais dans les dizaines de pays, depuis l’immense Chine jusqu’à Cuba, ayant subi ou subissant toujours les tragédies de l’ordre rouge, il n’en est guère pour lesquels un ou plusieurs témoins ou mémorialistes ne se soient levés pour les décrire.

Et nous n’oublions pas la belle contribution d’historiens juifs nullement nostalgiques des « grandes œuvres » du bolchevisme car celui-ci a dû hélas beaucoup, à ses débuts au moins, au rôle considérable de leaders issus du « Yiddishland » révolutionnaire, Trotski en premier. Ainsi, le travail essentiel de Soljenitsyne (Juifs et Russes – Deux siècles ensemble, 1795-1995, Fayard) a été corroboré par l’extraordinaire ouvrage de Yuri Slezkine : Le siècle juif (ed. La Découverte).

Mentionnons encore, de Simon Sebag Montefiore : Staline, La cour du tsar rouge (ed. Tempus).

Sont ensuite venus à notre époque les œuvres d’ample rétrospective et d’analyse par les grands historiographes de vastes pans du phénomène communiste voire du communisme dans son ensemble. Dans le sillage de Robert Conquest (La grande terreur, collection Bouquin) les travaux considérables de Thierry Wolton (Une histoire mondiale du communisme, ed. Grasset), de Nicolas Werth (La terreur et le désarroi et autres), de Stéphane Courtois (Communisme et totalitarisme, ed. Tempus, et autres). Et aussi, comme un bilan à la fin du siècle dernier : Le livre noir du communisme de Courtois, Werth et autres plumes (ed. Bouquin, Robert Laffont).

Mais, hélas, vingt après, non seulement le communisme tient toujours sous ses carcans les peuples de Chine, d’Indochine, de Corée du Nord, de Cuba, du Nicaragua et du Venezuela, soit un tiers de l’humanité, mais la mémoire de Staline est honorée par Poutine et chez nous, en France, son idéologie imprègne toujours de vastes secteurs de la culture et des médias, de la politique et des syndicats.

Aussi, tout nouveau livre d’histoire dénonçant avec compétence et clarté, et avec quelque nouvel angle d’attaque, l’effroyable mensonge communiste est-il le bienvenu. C’est le cas de celui de Bruno Riondel : L’effroyable vérité – Communisme, un siècle de tragédies et de complicités, 2019, ed. de L’Artilleur.

Nous avions pour notre part, en 2017, à l’occasion du centenaire de la Révolution d’Octobre, publié notre ouvrage Communisme 1917-2017. Nous en tenant pour l’essentiel à l’évocation des faits.

Celui de Bruno Riondel qui d’ailleurs mentionne souvent le nôtre, aborde bien plus largement les soubassements idéologiques et présente aussi sept chapitres de ce qu’il appelle les « problématiques », ainsi titrées : « L’Occident et le communisme » ; « L’Église catholique et le communisme » ; « Communisme et fascisme » ; « Aux marges du politiquement correct » ; « Holodomor et Shoah » ; « Construire une mémoire des crimes du communisme » ; « Du communisme aumondialisme ».

On ne peut évidemment tout évoquer dans un livre visant à fournir un vaste panorama du communisme et on ne saurait faire reproche à Riondel de telle ou telle omission. Qu’il nous permette néanmoins un petit regret, celui de son oubli de l’action salvatrice de Jules Moch face au Parti communiste français dans les années 1947-1948. Car ce grand ministre de l’Intérieur, héros des deux guerres, juif, socialiste, franc-maçon et père d’un fils résistant tué par les Allemands, peu suspect donc, c’est le moins qu’on puisse dire, de volonté de relativisation du nazisme, n’hésita pourtant pas dans son discours du 16 novembre 1948 devant l’Assemblée nationale, à marteler les mots suivants mûrement pesés : « Le bolchevisme moderne est la plus gigantesque entreprise de dépravation de l’homme qui ait jamais existé ».

Autre manière, plus vigoureuse encore, pour ce socialiste franc-maçon, de dire comme le pape Pie XI dans son encyclique Divini Redemptoris : « Le communisme est intrinsèquement pervers ».

À la lecture du vaste ouvrage de Bruno Riondel, rédigé et structuré avec toutes les qualités de clarté pédagogiques du professeur qu’il est, on peut acquérir les arguments essentiels pour exposer cette perversion.

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