Camus est né en Algérie le 7 novembre 1913. Occasion pour une partie de la France culturelle de le ramener dans l’actualité littéraire avec le resurgissement des débats sur les positions de l’auteur de l’Homme révolté né et mort « pied-noir », pied-noir de par toutes les fibres de son âme. Ce qui le sépara irrémédiablement des « intellectuels », de gauche bien sûr, puisque eux seuls pouvaient à l’époque de la papolâtrie sartrienne porter ce titre, avec l’assentiment du gourou de l’existentialisme germanopratin mâtiné de marxisme-léninisme. Et parmi eux, les fameux « porteurs de valises », notamment des religieux, se faisant un devoir de porter en effet sinon les bombes, du moins les sacoches pleines de l’argent des collectes de fond destinées à financer le terrorisme algérien du FLN.
Camus, après avoir dénoncé le terrorisme d’État des dictatures totalitaires, refusait également le terrorisme de révolutionnaires frappant aveuglément des innocents et les enchaînements sans fin de la violence. Sa mort en 1960 lui évita de voir le pire.
Jean Monneret n’évoque pas dans son livre l’ensemble de son œuvre et de ses positions mais il fait œuvre utile en campant avec rigueur le positionnement de Camus face au terrorisme d’État comme au terrorisme tout court.
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.